mercredi 22 mai 2013

Fateless. Le film inconnu qui remuerait pourtant les chaumières.




Parfois, on sait pas trop quoi regarder alors on se laisse aller dans des vagabondages de sites de streaming (je sais c'est mal mais help me i'm poor! même plus de quoi me prendre un abonnement à la médiathèque :( ).
Et là, j'ai eu un choc.
Je suis tombée sur le film 'Fateless' traduit par "Être sans destin". Tu connais pas? C'est pas grave on va y remédier.
C'est un loooooooooooooong, très long film (perso, il m'a fallut une semaine pour le regarder, vu que révisions obligent, j'ai pas deux heures à perdre comme ça malgré le chef-d'oeuvre).
Réalisation Hongroise, britannique et allemande , d'ailleurs très très 'gai' à écouter en VO, tout ce passe en hongrois! Et par pitié ne détruisez pas ça en le regardant doublé!
Le film est tiré de l'oeuvre autobiographique de Kertész Imre, oui oui, le prix nobel de littérature en 2002. AIGHT!  Mais bon, merci Wikipédia (milles pardon de ne pas être en littérature!) . Il me tarde d'être à la fin des examens pour aller me procurer ce livre, afin de voir si l'adaptation est bonne, j'imagine que oui puisque le scénar' a été écrit par Kertész, mais bon je veux voir par moi même.

Arrive le générique, et paf, premier nom qui titille le cerveau car connu, la musique est de Ennio Morricone. Whesh wesh tu l'as dit gros!
Bon, si vous n'aimez pas les drames c'est pas la peine de continuer malgré Ennio!
Car ce film est juste un bon gros coup de poing dans le ventre, qui m'a presque tiré les larmes lors d'une scène (alors qu'en général je suis le gros roc devant les films, pour vous dire, sauf quand ça touche les animaux, là je deviens plus sensible qu'un film 1600 iso à la lumière! ) mais bref.
Bon questcequecest alors?
Ca parle de juifs hongrois, pendant WW2, le papa qui se fait choper pour les travaux forcés, et le fils, Gyurka, qui finira par devoir descendre du bus parce qu'il a une étoile jaune.
De bus il se retrouve en train. De là, inévitablement, se retrouve dans un camp. Auschwitz puis Buchenwald. C'est le lieu principal du film. Je ne vous en dit pas plus.

Bon, et quoi, 'cor un film sur les camps? Et après?  Ben justement. WW2 et ces atrocités, je les connait plutôt bien. Allez savoir pourquoi, mais depuis fort longtemps c'est un sujet qui m'intéresse énormément et dès que je peux lire un peu dessus je ne me gêne pas. Les films, je trouve que très peu sont bons. Souvent fort édulcoré quand même. Mais là, c'est un gros saut dans la réalité.
Déjà, le meilleur livre pour moi est celui de Primo Levi, "Si c'est un homme", j'imagine qu'un jour dans vos études on a du vous forcer à le lire, pour le devoir de mémoire blablabla. (perso j'aurai adoré qu'on me demande de le lire pour un cours! Prof de français belge, ceci est un appel pour vous!!), mais inadaptable malheureusement au cinéma. Mais, ils ont quand même adapter "La trêve" , toujours de Primo Levi, qui retrace en fait le voyage de retour des camps à l'Italie. Episode qu'on oublie souvent, ben oui, comment sont-ils rentrés chez eux? Donc si le sujet vous intéresse, vous avez le bouquin, ou le film plutôt pas mal, mais je pense qu'il est assez trashcore à trouver (quand j'ai été le louer, ils ne l'avaient qu'en VHS pour vous dire!)
Bref je divague, je devais parler de Fateless et je me retrouve à causer de Primo Levi.
Mais c'est aussi parce que en voyant ce film, je ne pouvais que faire le parallèle entre le coup de poings de mots que Levi m'avait envoyé dans "Si c'est un homme" et les images, ô combien puissantes, du réalisateur Lajos Koltai. J'imaginais pas un jour ressentir ça. C'est vraiment avec eux que le mot "Lazaréen" prend tout son sens.
Bref, j'en suis ressortie scotchée, la bouche béante. J'avais plus de mots.
Je ne veux pas vous spoiler, mais il y a une scène à voir. Celle qui tourne tout autour de la nourriture. Alors là, je pense que l'on ne ressort pas la même personne après avoir vu le film, et surtout cette scène.

Puis côté cool du truc, à un moment donné arrive Daniel Craig himself, en mode sauveur et tout en plus.. Donc bim, mon idolâtrie pour cet acteur ne peut que s'amplifier.

Tout ça pour ça. Je ne vous en raconte pas plus, sinon c'est nul.
Mais si vous voulez pleurez, avoir la haine envers les Hommes, vous posez mille et une questions sur l'Humanité, je ne peux que vous conseiller ce film.

Aller zou, bande annonce:






jeudi 16 mai 2013

Toutes les excuses sont bonnes pour s'en servir : Blogger déconne, et puis chui en blocus.

C'est mon excuse. De ne pas écrire.
Mais c'est vrai en plus, j'ai systématiquement un message d'erreur avec un code à envoyer au service d'aide qui doit sûrement être aussi joignable que Dieu en personne.



( Non je ne crois pas en Dieu (ce qui appuie encore plus la difficulté de joindre le service d'aide ) mais étant en pleine révision de mon cours de philo, je n'ai plus que ce mot en tête. Et croyez moi, que pour quelqu'un comme moi, c'est excessivement énervant. )



Bon mes espérances d'arriver à écrire un article par jour sont déjà misent à plat après même pas un mois d'existence.
Bon en même temps c'était pas très malin de ma part de me lancer dans l'aventure blogosphérienne à la veille de mes examens.
Même si je vais vous avouer que ça ne fait qu'une semaine que je bosse sans arrêt comme une esclave (avant ça, ça ne me dérangeait pas de laisser tomber mes mégalographies romaines au profit d'un verre dans notre bar QG, j'ai nommé le merveilleux 'Montmartre' )
Donc une semaine où tel une ermite je suis chez moi, ayant fait des courses pour pouvoir tenir en autarcie pendant au moins une semaine.
Enfin, c'est ce que je croyais. On oublie toujours un truc. Et là bim ça n'a pas manqué. Que ce soit l'oignon pour ma sauce un jour, où de la colle le lendemain, il faut systématiquement ressortir, perdre au final une demi heure de son temps, pour ça.



Enfin, aujourd'hui je prend le temps d'écrire, car j'ai eu une journée entière de migraine et donc n'ai pas foutu grand chose (aaargh), et au point où j'en suis hein. Enfin j'dis ça, mais je culpabilise à mort, mon stress est à son point culminant car mon premier examen est mardi, et bon, c'est pas la matière que je préfère, donc elle a du mal à s'imprimer dans mon pauvre cerveau qui crie déjà au oh là.
« Art et archéologie : Moyen-Âge, Renaissance, Temps Modernes ». Bon en général les gens sont là, oh mais arrête c'est trop cool comme matière, lalala.
Pfff. Oui et non. Disons, qu'au début c'est chouette. Mais quand vous êtes doubleuse et que vous devez encore vous le coltiner parce qu'en janvier vous étiez malade comme un chien, ben je vous jure que ce cours sort par tous les orifices possibles et inimaginables.
En plus, c'est pas comme si j'avais un examen sur la Renaissance et un autre sur le Moyen-Âge. Ben non, sers les fesses t'as 10 siècles d'histoire de l'art à connaître sur le bout des doigts, et ne compte pas sur la pitié des profs (ou de l'indulgence de se rendre compte que c'est vraiment débile de coupler ces cours là) quedal. Et tout le monde connaît déjà la rupture entre ces deux périodes, mais après, chaque périodes à ces propres ruptures. Ah si seulement tout était linéaire. Si seulement Bramante et Palladio avait décidé de se recoucher quand ils ont décidé d'être architectes.
Et donc, maintenant j'exècre ces périodes. Autant je les aimait avant, enfin disons que en sois j'aime toutes les périodes pour tous ce qu'elles ont chacune apporté, mais là, c'est finit.
PALLADIO, VA MANGER TA MERE.



Enfin, je garde le moral en pensant à l'année prochaine, où j'aurai mon option chérie, et où ces misères ne me tomberont plus dessus. OH YEAH.
Et avant ça, un mois et demi de fouilles !! ( donc d'autant plus motivant de réussir en première sess' car je serai cuite si je dois en retaper en août, car je peux absolument pas me décommander des fouilles (surtout que je n'en ai point envie!) )



Bref, il me reste un peu moins d'un mois de torture.
Je n'ai qu'une vision, arriver au 13 juin. Bon je ne pourrai pas faire la fête comme la tradition l'oblige (déménagement et recherches pour lesdites fouilles), mais rah quoi. (désolée, rien d'autre que cette onomatopée ne convient ahaha).



Bon j'écris pour dire du vent, Monsieur cerveau me rappelle à l'ordre, J-5 jeune fille.
5 jours, 10 siècles ? Challenge accepted !






Bon aller, pour la photo du jour, un ptit outfitofthedaaay : mon super t-shirt qui j'espère impressionnera mon prof de philo à l'exam. J'ai des doutes. Mais bon l'espoir fait vivre. (allez hein, il en impose quand même ce tigre? (enfin est-ce un tigre seulement? ) j'fais pas gangsta girl là dedans? En plus j'ai des bagues versions coup d'poing ricain, donc d'office ils fermeront tous leur gueule! et normalement j'ai aussi des colliers de dents de mammouth dont je prétendrai les avoir arrachées avec mes ptits doigts!)








lundi 6 mai 2013

Horreur malheur, suivi de Pathétiquement vôtre.

Ou comment ma maladresse m'a fait effacer un article entier en deux temps trois mouvements, alors que la rédaction m'avait pris plus de 2h (en comptant les pauses et tout hein )
La haine ou la haine?

Je ne garanti pas de le réécrire tout de suite, ahaha (rire jaune avec une pointe de désespoir )



FINALEMENT, mon génie informatique, m'a permis d'aller le repiocher dans les méandres de mon ordi. Oui, sur ce coup là je suis fière, et le gif peut s'appliquer aussi bien à ma boulet attitude, qu'au sauvetage de post!


C'est difficile de s'approprier un blog. Enfin je trouve. C'est tellement vaste comme espace. Et j'ai peur de ce qui est trop grand.
Je pourrai parler d'un milliard de trucs, mais je me retiens, peut-être par pudeur, peut-être aussi parce que je ne sais pas si j'aurai des lecteurs.
Ce blog, certes normalement basé par une photo par jour, est aussi une sorte de test.

P A R L E R   D E   M O I.
Je fais partie de ces gens qui ont l'oreille sur le qui vive. J'entends tout ce qui ce raconte autour de moi, je le retiens, ce qui fait qu'en général, je suis toujours celle qui connais le mieux les gens d'un groupe. Car je fais attention aux petits détails, parce que écouter ce fait aussi avec les yeux.
Et on me le reproche parfois. "Tu nous écoutes, tu connais tout de nous, mais tu dis jamais rien". Bon là c'est pas un bon exemple, c'est surtout parce qu'une des personnes présentes monopolise conversations autour d'elle. Ce qui me fait encore plus retourner dans ma coquille.
Mais c'est vrai, je ne parle jamais de moi (sauf si vous m'offrez des bières et qu'on fait la fermeture du bar, là ça va, je finis par m'ouvrir)
Mais toujours est-il, que ça ne fait pas partie de mes mécanismes. De dire ce que je ressens, ce que j'ai envie. Lorsqu'on doit faire un choix en groupe, par diplomatie j'ai tendance à dire n'importe (j'insiste sur le 'par diplomatie', j'ai mes idées bien arrêtées faut pas croire, juste qu'en certaines occasions, j'ai quand même tendance à vouloir sauver la chèvre et le chou comme on me l'a gentiment reproché un jour).
A mon avis ça vient de l'enfance (ahaha elle a beau dos l'enfance, toutes mes merdes lui retombent dessus, comme tout le monde), mais bon, c'est à ce moment là qu'on attrape nos mécanismes, et dur dur de s'en débarrasser, après 23 ans.
Donc, sorte de thérapie, et je commence par l'écrit, plus accessible pour moi.
Je vais essayer à me tenir à faire au moins un article par jour, en essayant le moins possible de faire des généralités et de me retourner narcissiquement vers mon moi. (Montaigne soit fière de moi nondidju!).

Le moi d'aujourd'hui est un peu désabusé. Car ce quadri craint et me pompe le moral. J'ai genre 6h de cours semaine seulement, et ne voit quasiment personne, vu qu'ils ne viennent pas ou peu. 
Et ça me pèse parfois. Je reste fondamentalement humaine et j'ai besoin de mes meutes. ( oui 'mes', j'ai une de mon cercle politique, et l'autre, les gens que j'ai rencontré et attaché dans ce campus), et elles sont aussi importantes pour mon équilibre aussi bien l'une que l'autre.
Une moi sans meute, et une moi sans goût. Et c'est là tout mon paradoxe, car comme on dit de par chez nous, trop is te veel (traduction: trop c'est trop). J'ai aussi besoin de ma bulle de vieil ours aigri solitaire. Mais là, y'a un des groupes que je n'ai pas vu depuis belle lurette. Et ça me bloque. Genre dans mes révisions toussa tousa. Parce que, au lieu d'étudier tel un esclave que je suis, j'ai rien foutu à part me mater un nanar culcul. Juste parce que j'avais la force de rien faire d'autre.
Alors que la session d'examens qui s'annonce est tout sauf réjouissante, aucun cours qui me donne de feu d'artifice dans le ventre, non, le contraire. Mais bon, challenge accepted.
Du coup j'étais en mode mélodrame dans ma chambre occultée par les rideaux alors qu'il y avait 20° dehors et un soleil généreux. Et tout le monde sait que c'est un évènement pour la Belgique.
J'dis évènement, car j'ai quand même bien ri en philosophie avec Whitehead et ces exemples à la con pour définir ce qu'est un évènement. (( Toujours est il, que nous sommes tous un évènement, c'est quand même cool.))
Breffons, en mode forever alone, profitant de mon appart tant qu'aucun de mes colocataires ne soient là. Et ça, c'est encore plus un évènement que le soleil, donc, à choisir, je prends mes aises dans ce fichu clapier et tant pis pour l'astre solaire.

Bref, demain j'arrête de faire ma Bridget Jones, et je ne me parle plus si je ne m'assied pas à mon bureau pour bosser d'arrache pied.

(voilà, j'aurai eu la haine de ne pas le récupérer. Pour une fois que je passe le cap de 'je dois apprendre à parler de moi', ça m'aurait stoppé net dans mon élan cette histoire ! )

Mes Minnetonka d'amour. Sinon, je l'admet avoir triché, c'est pas une photo prise aujourd'hui. Mais je suis retombée dessus par hasard et elle me convient parfaitement pour mon état d'esprit.








dimanche 5 mai 2013

One night, one picture. Insomnie du dimanche soir.

Avant je dormais normalement. Mais ça c'était avant.
Je fais partie des insomniaques, des attardés du sommeil, des oubliés du marchand de sable. En gros, Morphée m'a larguée.
Yep dur. Mais on s'habitue à tout.
Genre là, il est 2:31, et je suis sensée me réveiller dans deux heures, pour partir avant le chant des poules, rejoindre la capitale avant mon cours de 8:00.
Et depuis cette année [scolaire] ça ne loupe pas. Chaque dimanche, impossible pour moi de trouver le sommeil.
Chaud, quand on sait que mon premier cours est philo.
Je commence à me demander pourquoi le dimanche. Par crainte d'une nouvelle semaine? De ne pas savoir comment elle va finir? Quand on est une habituée des mauvaises nouvelles et autre contre rebondissement quand on croit que tout va bien, ça me paraît plausible.
Alors, une fois qu'on s'dit ça, qu'on a trouvé le noeud du problème, on essaye de relativiser. Mais non, Morphée reste obstinément aux abonnés absents le dimanche.
Enfin, si ça n'était qu'un soir semaine ce ne sera en soi pas bien grave, on finirait par s'en accommoder et préparer le truc.
Mais non, l'insomnie est on ne peut plus aléatoire. Des fois, je ne dors pas de la nuit, je me retrouve tel un zombie en journée, ne pensant qu'à mes plumes qui m'attendent, et une fois arriver le moment du repos, et ben non. Le sommeil s'en va. Bim. Te laissant pantoise. Et enchaîner deux jours sans avoir dormi une minute? J'ai déjà réussi à le faire, mais c'est rare. Du coup, le deuxième jour, tu finis par t'endormir à un moment dans ta journée, là tu crèves l'oreiller de tout ton saoul, et revient là nuit où là, logiquement, tu n'as pas sommeil.
Et voilà, ton rythme est foutu.
Et tu te retrouves comme ça, en deux temps trois mouvements, à vivre, entre chien et loup.
Comme tu ne peux faire abstraction de tes activités de jour, ton corps s'habitue à ne vivre qu'avec 2 ou 3h de sommeil dans le coco.
Et là, à toi de t'accoutumer à ne plus jamais être au top de tes performances, que ce soit de jour, ou de nuit.
Tu deviens un spectre constant. Et tout va toujours trop vite autour de toi. Ton cerveau est ramollo total.
J'aimerai une société qui me permette de vivre la nuit, mais non, se serait trop facile.

Alors que faire de ma vie nocturne? "facile, t'es étudiante, étudie!". Mouais, sauf qu'à force de voir des syllabi toute la journée, ta matière grise est incapable d'enregistrer quoi que ce soit la nuit. Ce serait cool pourtant, deux fois plus de temps d'étude, ça faciliterai la grande dis'.
Du coup, pendant la nuit tu tournes comme un lion en cage. Tu essayes de lire un roman dans l'espoir qu'il t'assomme, t'écoutes des musiques plutôt calme pour que ça fasse berceuse. Tu changes de position un milliard de fois en priant tous les dieux que celle ci soit la bonne.

Et arrive le moment fatidique, de H-1 avant que ton réveil ne se mette à tonitruer, et où le marchand de sable te déverse un semi remorque de dune dans la gueule.
Et boum, choix cornélien, tester de dormir une heure ou rester bravement éveillée à l'aide de tous les subterfuges possibles et inimaginables.
Bon là ça dépend forcément du lendemain, mais comme les lendemains sont souvent synonymes de cours et que j'ai une sainte horreur d'en rater un, ça finit par me filer du café en intraveineuse.

Et bim, spectre ambulant quinerêvequedesonlitetquiunefoisdedansnarrivepasàdormir => cercle vicieux.

Evidemment j'ai essayé des astuces pour dormir, du moins des trucs softs qu'on aurait pas peur de donner à son ptit frère. Genre tisane et autres saloperies de plantes. Je n'ai jamais réussi à passer le cap de prendre des trucs de gros durs du muscles. Par crainte de l'accoutumance qui est aussi terrible. Mais bon, les plantes c'est bien joli mais ça sert à rien dans mon cas.

Peut-être ne me reste-il comme solution, que des pancartes à la recherche du marchand de sable?

Si jamais un jour j'ai des lectrices/lecteurs, si vous avez des trucs et astuces, faites péter mémé!

La nuit, tous les chats sont gris!


Don't grow up, it's a trap.





A peine quelques minutes sur Hello Coton que je tombe déjà sur un article fort chouette, et fort triste en même temps. Qui va déjà me faire dévier de l'optique 'one day, one picture'. Tant pis. Je ne résiste pas.
Je ne connais pas encore son blog, mais l'article était plaisant à lire.
La demoiselle y conte, que même enfant, on avait tendance à revenir aux bases - avec une super anecdote de yoyo, perso le mien faisait de la lumière j'étais assez fière-.
Que malheureusement maintenant elle a grandi. Et que tous les petits plaisir et comportements qu'elle avait enfant, elle les occulte une fois devenue grande. Sauf en de rare moment.
Et bien je trouve ça hyper triste en soi.
Et à mon avis je dois souffrir du complexe de Peter Pan.
Certes je ne suis pas une vieille chnoque, mais je ne suis plus ado attardée non plus. Je fais partie de cette tranche d'âge un peu floue qu'on appelle "les jeunes adultes", qui ne vivent plus avec maman toussa toussa.
Et pourtant, je continue à prendre certaines décisions à pile ou face, en fonction de pair ou impair (qu'importe, l'heure, le nombre de pas , de voiture rouge, ....) Je zieute les moindres signes parfois pour savoir ce que je dois faire. (je sais j'économiserai sûrement en temps et en énergie en m'achetant ces fameuses magic ball ou jsais pas quoi).
Je continue à dessiner dans mes marges, et sur mes mains, à me cuire des pâtes en lettres de l'alphabet et à en faire des mots, ce qui marche aussi avec les bonbons, qui eux, je trie par couleur (bon ok, ça c'est un toc), un rien m'amuse et m'occupe, je continue à faire des oiseaux et des étoiles en origami, je fais toujours un voeux selon les 'tradition' (étoiles filantes, les heures genre 22h22, etc etc), j'envoie valser dès que je le peux un avion en papier dans mon auditoire,
Je ne m'habille pas en fonction du temps, mais en fonction de mon envie, et tant pis si ça ne coïncide pas avec la météo ou les dress code de la saison (oui maman je met du orange flash en hiver, même si tu ne considères pas ça comme une bonne couleur pour cette saison, non fout moi la paix avec ton brun dégueu), ou de la société.
Je fais ce que je veux de mes cheveux (là ils sont un peu rose, dans quelques temps ils seront verts)
J'y vais à fond sur les modifs corporelles. Je prends le métro juste pour faire des petits tours, je passe des journées entières aux musées, je regarde toujours autant les oiseaux et les nuages, je mets toujours mes mains dans les graines quand je vais à l'animalerie, si j'ai mes docs martens, mon plus grand plaisir sera de marcher dans les flaques pendant que les autres devront les contourner.
J'ai aussi, du coup, arrêter de me soucier du quant dira t'on. 
Ce n'est pas facile, mais bordel qu'est ce que ça libère d'être soi. 
Que les gens continuent à me critiquer, je m'en tampone le coquillard puisque je les critiquerai à mon tour. (oeil pour oeil, dent pour dent hein!)
J'ai malheureusement appris à mes dépends que la vie est bien trop courte. Jvois pas pourquoi j'irai me faire chier à faire plaisir aux autres à mon détriment, sous prétexte que c'est comme ça qu'il faut être. 
Bon du coup les étrangers ont souvent d'énormes préjugés à mon égard, mais si ils osent aller au delà de leur frousse, ils s'aperçoivent très vite, que je reste un être civilisé et contrairement aux apparences de vieille junkie, cultivée (sans vouloir me jeter des fleurs).
Mais il est vrai que j'ai la chance d'être encore à la fac, ce qui joue énormément dans ce raisonnement. C'est pas comme si j'avais des impératifs vestimentaires vis à vis d'un job ou quoi. Ca aide. Si ça se trouve dans 10 ans je serais madame jupe tailleur. Enfin j'espère pas.
J'aime me dire à l'heure actuelle, que rien ne me fera changer de voie. Que même si je risque d'évoluer et donc de changer peut-être d'aspect, qu'on ne m'obligera jamais à me comporter 'comme qu'il le faudrait'.
Enfin j'ai des doutes quand même, j'ai toujours, dès mon plus jeune âge, été comme ça, la marginale, même si je n'aime pas ce mot. 
Je suis juste moi. Et qu'importe la situation.

Mais maintenant, faut pas croire que tout ça rime avec insouciance permanente. Faut pas croire que je manque de maturité. Bien au contraire. Je suis même plutôt contente du savant mélange de maturité et de gamineries qui m'anime.

Bon voilà, je termine, même si j'ai l'impression qu'il y a comme un 'pas finit' dans cet article.
J'y reviendrai peut-être plus tard, que sais-je!

Terminus Post Quem.

Oula, un nom chelou de blog.
Je vous en demande le pardon.
Certes, certaines explications peuvent s'avérer nécessaire.
Je suis un petit pois, parmi des millions d'autres petits pois - vous -, sauf que moi, je suis un petit pois caféïnomane.
Voilà pour la première partie. ( oui car en plus, on ne peut me traiter d'hérétique, mon café c'est pur, sans additif calorique).
Mais alors diantre, pourquoi "auto-sacrifice" ?  Sachez que je suis simplement sur une certaine tangente. Mais je ne veux pas dramatiser en vous expliquant, après vous vous sentiriez obligé de me serrer dans vos bras, et les contacts physiques, voyez vous, j'ai tendance à cracher dessus (enfin sur la personne qui veut me l'infliger).
Mais bref, l'auto-sacrifice était une pratique fort courante dans moult peuples de par le monde, dont ceux que je préfère.

Sinon, je ne vais pas trop me révéler dans un article qui en plus finira tristement à la fin de ce blog, que rare seront les gens qui finiront par le lire.

Mais grosso modo, ce sera un 'one day, one picture', sauf que, comme j'aime bien mettre mon grain de sel, la photo ne sera pas bêtement lancée sur la toile sans mots.

Mais je me connais, je parie que j'aurai du mal à poster une photo par jour, donc à mon avis j'agrémenterai de musiques et autres surprises.